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Parc national de la Garamba

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Garamba National Park

The park’s immense savannahs, grasslands and woodlands, interspersed with gallery forests along the river banks and the swampy depressions, are home to four large mammals: the elephant, giraffe, hippopotamus and above all the white rhinoceros. Though much larger than the black rhino, it is harmless; only some 30 individuals remain.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parc national de la Garamba

Comprenant d’immenses savanes, herbeuses ou boisées, entrecoupées de forêts-galeries le long des rivières et de dépressions marécageuses, le parc abrite quatre des plus grands mammifères : l’éléphant, la girafe, l’hippopotame et surtout le rhinocéros blanc, inoffensif et beaucoup plus gros que le rhinocéros noir, dont il ne subsiste qu’une trentaine d’individus.

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منتزه غارامبا الوطني

يتضمن هذا المنتزه سافانا شاسعة معشوشبة أو مشجرة تتخللها ممرات حرجية على طول الأنهار والمنخفضات المستنقعية، كما يشكل موطناً لأربعة من الثدييات الاكبر حجماً وهي الفيل والزرافة وفرس النهر ولا سيما وحيد القرن الأبيض غير المفترس والذي يفوق وحيد القرن الأسود ضخامة بكثير، علماً ان ما تبقى منها لا يزيد عن الثلاثين.

source: UNESCO/ERI
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加兰巴国家公园

公园拥有广阔的大草原、草场以及森林区域,其间星罗棋布地分布着河边狭长树林和沼泽低地。这里是四种大型哺乳动的栖息地:大象、长颈鹿、河马,以及珍稀的白犀牛。虽然白犀牛的体积比黑犀牛大得多,但不会危害人类,目前仅存约三十头。

source: UNESCO/ERI
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Национальный парк Гарамба

Обширные редколесья, древесные и травянистые саванны расчленены протягивающимися по берегам рек галерейными лесами и болотами, занимающими низины. Они служат убежищем для самых крупных млекопитающих – слона, жирафа, бегемота и белого носорога. Белый носорог, существенно превосходящий своими размерами черного носорога, вполне безопасен. Ныне здесь осталось примерно 30 этих животных.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parque Nacional de Garamba

Este sitio de 790.000 hectáreas posee una diversidad de hábitats incomparable: pantanos, estepas, planicies de lava, sabanas en laderas de volcanes y cumbres nevadas del macizo de Rwenzori, que se eleva a más de 5.000 metros de altura. Unos 20.000 hipopótamos viven en los ríos de este parque, que también sirve de refugio al gorila de montaña y ofrece lugar de invernada a numerosas aves procedentes de Siberia.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

ガランバ国立公園

source: NFUAJ

Nationaal park Garamba

Het Nationaal park Garamba bevindt zich in het noordoostelijke deel van de Democratische Republiek Congo, in de overgangszone van dichte tropische wouden van het Congobekken en de Guinee-Soedan savanne. Het bevat immense savannes, graslanden en bossen, afgewisseld met galerijbossen langs de rivieroevers en de moerassige gebieden. Het park vormt de habitat van ongeveer 1.000 soorten vaatplanten, waarvan ongeveer 5% inheems is. Het is ook de thuisbasis van vier grote zoogdieren: de olifant, giraffe, het nijlpaard en bovenal de witte neushoorn. Hoewel deze veel groter is dan de zwarte neushoorn, is hij ongevaarlijk. Er bestaan nog slechts 30 individuen van deze soort.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Comprenant d’immenses savanes herbeuses ou boisées entrecoupées de forêts-galeries et de dépressions marécageuses, le Parc national de la Garamba se situe au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la zone de transition entre les forêts denses humides du bassin du Congo et les savanes guinéo-soudaniennes. Il abrite la dernière population mondiale du rhinocéros blanc du nord, une sous-espèce endémique de girafe congolaise et une population d’éléphants mélangeant éléphants de forêt, éléphants de savane et des individus montrant des caractéristiques morphologiques communes aux deux sous-espèces. Il se caractérise aussi par une biomasse exceptionnellement élevée de grands herbivores grâce à la productivité végétale du milieu. Couvrant 490 000 ha et entouré de 752 700 ha de trois domaines de chasse qui contribuent à une protection efficace du bien contre les menaces provenant de la zone environnante, ce bien est un sanctuaire exceptionnel de par son mélange inhabituel de grande faune spectaculaire.

Critère (vii) : Le Parc national de la Garamba et ses domaines de chasse avoisinants offrent une vaste étendue parsemée d’un réseau dense de petites sources permanentes qui soutiennent une productivité végétale et une biomasse d’herbivores exceptionnellement élevées. Cette biomasse se traduit par exemple par la présence d’importants attroupements d’éléphants à certaines périodes de l’année, parfois dans des troupeaux de plus de 500 individus, phénomène naturel exceptionnel.

Critère (x) : Le Parc national de la Garamba abrite les quatre plus grands mammifères terrestres du monde, soit l’éléphant, le rhinocéros, la girafe et l’hippopotame. La population de rhinocéros blanc du nord est la dernière population survivante de cette sous-espèce. De plus, la sous-espèce de la girafe congolaise est également endémique au parc. Situé dans la zone de transition entre les centres d’endémisme guinéo-congolien et guinéo-soudanien, le parc et les domaines de chasse avoisinants abritent une biodiversité particulièrement intéressante avec des espèces typiques des deux zones biogéographiques. Outre le rhinocéros et la girafe, les espèces purement savanicoles incluent le lion, la hyène tachetée, et de nombreuses espèces d’antilopes. Par ailleurs, les espèces typiques de la forêt dense comprennent le bongo, l’hylochère, le chimpanzé, et cinq espèces de petits primates diurnes. Le parc fait aussi parti des rares endroits en Afrique où l’on rencontre à la fois l’éléphant de forêt Loxodonta africana cyclotis et l’éléphant de savane Loxodonta africana africana, ainsi que des éléphants présentant des caractéristiques morphologiques communes aux deux sous-espèces. Une population très importante du buffle africain montre également des formes intermédiaires entre le buffle de forêt Syncerus caffer nanus et le buffle de savane Syncerus caffer aequinoctialis.

Intégrité

Le Parc national de la Garamba est délimité à l’est, au sud et à l’ouest par des cours d’eau importants qui constituent des limites naturelles précises et connues de tous. Au nord, il partage ses limites avec le Lantoto National Park du Soudan du Sud, offrant d’intéressantes possibilités de protection à l’échelle transfrontalière et régionale. Dans un paysage vierge, aucune présence ou installation humaine n’était signalée dans le parc au moment de l’inscription et la population en périphérie était faible. Le Parc national de la Garamba est entouré de trois grands domaines de chasses contigus, constituant un écosystème d’une superficie suffisamment étendue (1 242 700 ha) pour soutenir des populations importantes de grands mammifères avec leurs schémas de migrations locales saisonnières. Les domaines de chasse contribuent à une protection efficace du bien contre les menaces provenant de la zone environnante. Leur valeur est primordiale, particulièrement pour les mouvements saisonniers des éléphants et pour le maintien des populations viables des espèces forestières.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Le Parc national de la Garamba a un statut de Parc national depuis 1938, et l’autorité de gestion en est l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Il est géré à travers les trois secteurs administratifs de Nagero, Gangala na Bodio et Beredwa à la limite nord, chacun ayant une infrastructure immobilière et routière.  La mise en place d’un plan de gestion est une condition indispensable à la gestion du parc. Etant donné l’importance des domaines de chasse pour l’intégrité du bien, ceux-ci doivent bénéficier d’une gestion intégrée avec le parc.

Il est essentiel que l’intégration des communautés locales dans la gestion du parc et des domaines de chasse périphériques, à travers l’approche de la conservation communautaire, soit mise en place par le biais d’une gestion participative des ressources naturelles.

La surveillance est assurée par les gardes au moyen de patrouilles dans les trois domaines de chasse ainsi que dans le parc, en liaison avec des survols réguliers de toutes ces zones.  L’aspect touristique y avait été développé et la possibilité, unique en Afrique, d’un tourisme à dos d’éléphant y existait ; cette activité pourra être reprise lorsque la situation sécuritaire sera plus stable.

Le partenariat avec les organismes internationaux et la recherche de fonds suffisants pour une conservation efficace du bien doivent aussi être renforcés, y compris idéalement par la création d’un Fonds fiduciaire.

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