Nos derniers articles

Sanctuaire historique de Machu Picchu

Historic Sanctuary of Machu Picchu

Machu Picchu stands 2,430 m above sea-level, in the middle of a tropical mountain forest, in an extraordinarily beautiful setting. It was probably the most amazing urban creation of the Inca Empire at its height; its giant walls, terraces and ramps seem as if they have been cut naturally in the continuous rock escarpments. The natural setting, on the eastern slopes of the Andes, encompasses the upper Amazon basin with its rich diversity of flora and fauna.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Sanctuaire historique de Machu Picchu

À 2 430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une extraordinaire beauté, au milieu d’une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l’Amazone, riche d’une flore et d’une faune très variées.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

معابد ماشو بيتشو التاريخيّة

على ارتفاع 2430 مترا، وفي موقعٍ جبلي في غاية الجمال، وسط غابة مدارية، من المرجح ان يكون ماشو بيتشو الابداع البشري الأبهى في أوجّ عظمة عهد الإنكا: أسوار مرتفعة وباحات ودرابزينات عملاقة تنحت الصخر لتبدو وكأنها امتداد طبيعي لها. ويشكّل الاطار الطبيعي على المنحنى الشرقي للأنديز، جزءًا لا يتجزّأ من حوض الأمازون الداخلي الغني بنباتات وحيوانات متنوعة.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

马丘比丘古神庙

马丘比丘古庙位于一座非常美丽的高山上,海拔2430 米,为热带丛林所包围。该庙可能是印加帝国全盛时期最辉煌的城市建筑,那巨大的城墙、台阶、扶手都好像是在悬崖峭壁自然形成的一样。古庙矗立在安第斯山脉东边的斜坡上,环绕着亚马逊河上游的盆地,那里的动植物非常丰富。

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Руины древнего города Мачу-Пикчу

Город находится на высоте 2430 м над уровнем моря в окружении тропических зарослей, в исключительно живописной горной местности. Мачу-Пикчу был, вероятно, самым удивительным городом государства инков, созданным в период его расцвета. Мощные стены, террасы и пандусы выглядят так, словно их создала сама природа, вырубив прямо в скалах. Этот район, располагающийся в верховьях Амазонки на восточных склонах Анд, отличается богатой флорой и фауной.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Santuario histórico de Machu Picchu

Ubicado a 2.430 metros de altura en un paraje de gran belleza, en medio de un bosque tropical de montaña, el santuario de Machu Picchu fue probablemente la realización arquitectónica más asombrosa del Imperio Inca en su apogeo. Sus murallas, terrazas y rampas gigantescas dan la impresión de haber sido esculpidas en las escarpaduras de la roca, como si formaran parte de ésta. El marco natural, situado en la vertiente oriental de los Andes, forma parte de la cuenca superior del Amazonas, que posee una flora y fauna muy variadas.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

マチュ・ピチュの歴史保護区

ペルー南部のアンデス山地、標高2430mの尾根にある都市遺跡マチュ・ピチュ。それと周囲の広大な自然をあわせた両方が複合遺産として世界遺産に登録されている。1911年に米国の学者ハイラム・ビンガムは遺跡のことを知っていた地元民の案内でここを訪れ、欧米社会にその存在を紹介した。整備された水道・排水技術、斜面に広がる段段畑など、スペイン人の破壊が及んでいないこの地の高度な文明を物語っている。

source: NFUAJ

Historisch heiligdom Machu Picchu

Machu Picchu ligt 2.430 meter boven de zeespiegel in het midden van een tropisch regenwoud, in een buitengewoon mooie omgeving. Het was waarschijnlijk de meest verbazingwekkende stedelijke creatie op het hoogtepunt van het Incarijk. Het lijkt of haar reusachtige muren, terrassen en glooiingen op een natuurlijke manier zijn uitgehouwen in de rotsformaties. De stad is een zeldzaam voorbeeld van hoe men ruw, bij de omgeving passend materiaal gebruikte binnen de architectuur. De natuurlijke omgeving van Machu Picchu – op de oostelijke hellingen van de Andes – omvat het bovenste stroomgebied van de Amazone met zijn rijke diversiteit aan flora en fauna.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Enchâssé dans un paysage spectaculaire, au point de rencontre entre les Andes péruviennes et le bassin de l’Amazone, le Sanctuaire historique de Machu Picchu est l’une des plus grandes réalisations artistiques, architecturales et d’aménagement du territoire au monde et le plus important patrimoine matériel laissé par la civilisation inca. Reconnu pour ses valeurs culturelles et naturelles exceptionnelles, ce bien mixte du patrimoine mondial couvre 32 592 hectares de pentes montagneuses, de pics et de vallées qui entourent son cœur, le monument archéologique spectaculaire de La Ciudadela (la Citadelle), à plus de 2 400 m d’altitude. Édifié au XVe siècle, Machu Picchu a été abandonné lors de la conquête de l’empire inca par les Espagnols au XVIe siècle. Ce n’est qu’en 1911 que cet ensemble archéologique a été révélé au monde.

Les quelque 200 constructions qui constituent ce centre religieux, cérémoniel, astronomique et agricole exceptionnel sont édifiées sur une crête escarpée, sillonnée de terrasses en pierre. Un plan rigoureux divise la cité en deux parties, la haute et la basse ville, séparant par une large place les zones agricoles des zones résidentielles. À ce jour, nombre de mystères de Machu Picchu ne sont toujours pas résolus, comme son rôle exact dans la connaissance approfondie qu’avaient les Incas de l’astronomie et de l’acclimatation d’espèces végétales sauvages.

L’architecture massive mais cependant raffinée de Machu Picchu s’harmonise exceptionnellement bien avec l’environnement naturel spectaculaire auquel il est intimement lié. De nombreux centres secondaires, un important réseau de routes et de sentiers, des canaux d’irrigation et des terrasses agricoles témoignent d’une longue utilisation humaine qui perdure souvent. La topographie accidentée qui rend certaines zones difficiles d’accès a donné lieu à une mosaïque de lieux utilisés et d’habitats naturels divers. Les versants orientaux des Andes tropicales – avec leur très vaste gradient allant des prairies de la puna de haute altitude et des taillis de polylepis aux forêts de montagne humides, en descendant jusqu’aux forêts tropicales de plaine – sont connus pour abriter une riche biodiversité et un haut endémisme d’importance mondiale. Malgré sa petite taille, le bien contribue à conserver une très grande diversité d’habitats et d’espèces, avec une faune et une flore endémiques et reliques remarquables.

Critère (i) : La cité inca du Sanctuaire historique de Machu Picchu est le centre structurant de son environnement, un chef-d’œuvre artistique, urbain, architectural et technique de la civilisation inca. L’aménagement de la montagne au pied de l’Huaya Picchu est le résultat exceptionnel d’une intégration à l’environnement, le résultat d’un effort gigantesque qui en fait presque une extension naturelle.

Critère (iii) : Le Sanctuaire historique de Machu Picchu est un témoignage unique sur la civilisation des Incas qui montre une répartition bien planifiée des fonctions dans l’espace, un contrôle du territoire et une organisation sociale, productive, religieuse et administrative.

Critère (vii) : Les monuments et caractéristiques historiques remarquables du Sanctuaire historique de Machu Picchu sont enchâssés dans un paysage de montagne spectaculaire d’une beauté panoramique et géomorphologique exceptionnelle, ce qui en fait un exemple unique d’une longue relation harmonieuse et d’une étonnante beauté entre la culture humaine et la nature.

Critère (ix) : Couvrant une partie de l’aire de transition entre les Hautes Andes et le bassin de l’Amazone, le Sanctuaire historique de Machu Picchu abrite une remarquable diversité de microclimats, d’habitats et d’espèces de flore et de faune d’un haut degré d’endémisme. Le bien fait partie d’une aire plus vaste considérée unanimement d’importance mondiale pour la préservation de la biodiversité.

Intégrité

Le Sanctuaire historique de Machu Picchu remplit les conditions d’intégrité car les attributs naturels et humains incarnant sa valeur universelle exceptionnelle sont pour la plupart restés présents à l’intérieur de ses limites. L’ensemble visuel du principal site du Sanctuaire historique de Machu Picchu dans son magnifique environnement montagneux est resté presque intact.

Il serait souhaitable d’étendre le bien pour inclure un ensemble encore plus large de relations entre l’homme et la nature. D’autres sites culturels comme Pisac et Ollantaytambo dans la Vallée sacrée, et une plus grande partie du bassin versant de l’Urubamba contribueraient aussi à renforcer l’intégrité d’ensemble. Ainsi, la valeur pour la conservation des nombreuses espèces de fore et de faune rares et endémiques bénéficierait d’une étude de gestion plus approfondie des terres adjacentes. De nombreuses menaces bien documentées risquent de faire perdre au bien son intégrité et exigent donc une attention permanente de la gestion.

Authenticité

Après l’abandon du Sanctuaire historique de Machu Picchu au début du XVIe siècle, la croissance de la végétation et l’isolement ont assuré la conservation des éléments architecturaux du bien. Bien que la conception du lieu, les matériaux et les structures aient subi de légères modifications dues à la dégradation des constructions, les conditions d’authenticité n’ont pas changé. La redécouverte en 1911, les fouilles archéologiques et les interventions de conservation ultérieures ont suivi les pratiques et les normes internationales qui ont maintenu les attributs du bien.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Le Sanctuaire historique de Machu Picchu appartient à l’État et fait partie intégrante du réseau national péruvien d’aires protégées. Sa protection est assurée par un cadre juridique complet à plusieurs volets pour le patrimoine culturel et naturel. Les limites du site sont clairement définies et l’aire protégée est entourée d’une zone tampon plus vaste que le bien.

L’Unité de gestion du Sanctuaire historique de Machu Picchu (UGM) a été établie en 1999 pour appliquer les stratégies des plans de gestion, documents directeurs régulièrement actualisés pour la gestion du bien. L’UGM a été réactivée en 2011 et comprend des représentants des Ministères de la Culture, de l’Environnement, des Affaires Étrangères et du Tourisme, le Gouvernement régional de Cuzco qui préside le Comité exécutif, et la Municipalité locale de Machu Picchu. Il est indispensable de créer une plate-forme réunissant d’importants représentants gouvernementaux à tous les niveaux pour gérer ce bien, partie intégrante de l’identité du Pérou et principale destination touristique nationale et internationale du pays.

Malgré le cadre législatif et de gestion officielle adapté, se posent d’importants problèmes de gouvernance interinstitutionnelle, de gestion efficace et de protection du bien. La législation dispersée gagnerait à être mieux harmonisée. En dépit des efforts actuels, l’engagement de plusieurs ministères et de différents niveaux gouvernementaux, depuis le local jusqu’au national, reste une tâche complexe, notamment pour le partage des importants revenus du tourisme. Ce tourisme a deux facettes car il assure des profits économiques mais entraîne aussi de très importants impacts culturels et écologiques. Le nombre toujours croissant de visiteurs au Sanctuaire historique de Machu Picchu doit être contrebalancé par une bonne gestion de contrôle de l’accès, une diversification de l’offre et des efforts pour bien comprendre les impacts et les limiter. Une part plus importante et appropriée des importants revenus touristiques pourrait être réinvestie dans la planification et la gestion. La planification et l’organisation du transport et de l’infrastructure de construction, ainsi que les conditions sanitaires et de sécurité pour les touristes et les nouveaux résidents attirés par le tourisme, exigent la création de solutions de qualité à long terme, ce qui pose actuellement un problème important.

Depuis l’inscription, des inquiétudes ont été régulièrement exprimées quant à la dégradation des écosystèmes causée par le pillage, la collecte de bois de feu et de plantes pour la vente, une  mauvaise gestion des déchets, le braconnage, les empiétements agricoles en l’absence de réglementation claire sur la propriété foncière, les espèces introduites et la pollution de l’eau par les déchets urbains et les produits agrochimiques déversés dans l’Urubamba, en plus des pressions dues au développement général de la région. Il est important de rappeler que l’ensemble des risques est aggravé par la situation en haute altitude, la topographie extrême et les conditions météorologiques, avec des risques de catastrophes naturelles. Il convient de faire des efforts permanents pour respecter la législation et les divers plans concernant les aires protégées afin d’empêcher de nouvelles dégradations. Il est également tout à fait possible de restaurer les zones dégradées.

© UNESCOhttps://whc.unesco.org/fr/list/274″>Le Centre du Patrimoine mondial. Tous droits réservés.

Afficher Masquer les points

Partagez votre avis