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Parc national du Gunung Mulu

Gunung Mulu National Park

Important both for its high biodiversity and for its karst features, Gunung Mulu National Park, on the island of Borneo in the State of Sarawak, is the most studied tropical karst area in the world. The 52,864-ha park contains seventeen vegetation zones, exhibiting some 3,500 species of vascular plants. Its palm species are exceptionally rich, with 109 species in twenty genera noted. The park is dominated by Gunung Mulu, a 2,377 m-high sandstone pinnacle. At least 295 km of explored caves provide a spectacular sight and are home to millions of cave swiftlets and bats. The Sarawak Chamber, 600 m by 415 m and 80 m high, is the largest known cave chamber in the world.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parc national du Gunung Mulu

Important aussi bien pour sa grande biodiversité que pour son caractère karstique, le Parc national du Gunung Mulu (52 864 ha), dans l’État de Sarawak sur l’île de Bornéo, constitue la région karstique tropicale la plus étudiée au monde. Le parc contient 17 zones de végétation comportant environ 3 500 espèces de plantes vasculaires. Il est considéré comme l’un des sites les plus riches au monde pour les palmiers, avec 109 espèces de 20 genres décrites. Le sommet du Gunung Mulu, un pic karstique haut de 2 377 m, domine le parc. Au moins 295 km de grottes explorées offrent un spectacle extraordinaire avec des millions de salanganes et de chauves-souris. La salle du Sarawak, qui mesure 600 m sur 415 m et 80 m de haut, est la plus grande salle souterraine connue au monde.

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الروضة الوطنيّة في غونونغ مولو

 تشكّل الروضة الوطنيّة في غونونغ مولو (52864 هكتارًا) التي يقع في إقليم ساراواك في جزيرة بورنيو والمهمّ من حيث تنوّعه البيولوجي الكبير وطابعه الصلصالي، المنطقة الصلصالية المدارية الأكثر أهميّةً من ناحية دراستها في العالم. تتضمَّن هذه الروضة 17 منطقة لنمو النباتات تضمّ 3500 نوع تقريبًا من النباتات الوعائيّة. وهي تُُعتبر من أغنى المواقع في العالم بأشجار النخيل مع 109 أصنافٍ من 20 نوعًا. وتكشف عليها قمة غونونغ مولو وهي قمة صلصالية يصل ارتفاعها الى 2377 متر. وتعطي المغاور المكتشفة التي تصل مساحتها إلى 295 كيلومترًا على الأقل، منظرًا رائعًا مع الملايين من العصافير والطيور. وتُعتبر قاعة ساراواك التي تبلغ مساحتها 600 مترٍ على 415 مترًا وارتفاعها 80 مترًا، أكبر كهفٍ عرفه العالم.

source: UNESCO/ERI
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穆鲁山国家公园

穆鲁山国家公园,位于沙捞越州的巴婆罗岛,因其生物多样性和喀斯特地貌而闻名,世界上大多数研究喀斯特地貌的研究都在此进行。这座52 864公顷的公园包含17 个植物园,有维管植物3500多种。公园的棕榈树种类异常丰富,已知的就有20属,109种。公园位于2377米高的穆鲁山山麓,已开发的山洞至少达295公里,洞中景观壮丽,并栖息着上百万只蝙蝠。沙捞越洞穴,长600米,宽415米,高80米,是已知世界上最大的洞穴。

source: UNESCO/ERI
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Национальный парк Гунунг-Мулу (штат Саравак, остров Борнео)

Примечательный как своим высоким биоразнообразием, так и развитием уникального карстового рельефа, национальный парк Гунунг-Мулу расположен на острове Калимантан (Борнео), в штате Саравак. Это один из самых хорошо изученных районов тропического карста в мире. Площадь парка 52,9 тыс. га, при этом в нем отражены 17 растительных зон и представлены примерно 3,5 тыс. видов сосудистых растений. Особенно велико разнообразие пальм – 109 видов, принадлежащих 20 родам. Над местностью доминирует Гунунг-Мулу, остроконечная вершина высотой 2377 м, сложенная песчаником. Здесь исследовано, по крайней мере, 295 км пещерных ходов, которые представляют собой великолепное зрелище и служат убежищем для миллионов птиц и летучих мышей. Карстовая полость Саравак, размером 600х415 м и высотой 80 м, – крупнейшая из всех подземных залов мира.

source: UNESCO/ERI
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Parque Nacional de Gunung Mulu

Situado en el Estado de Sarawak, en la isla de Borneo, este parque de 52.864 hectáreas ofrece un gran interés no sólo por su gran biodiversidad, sino también por sus formaciones geológicas, que hacen de él la zona cárstica tropical más estudiada del planeta. El sitio alberga 17 zonas de vegetación con unas 3.500 especies de plantas vasculares y se considera uno de los lugares del mundo más ricos en palmeras, ya que se han catalogado 109 especies de 20 géneros distintos. La cima del Gunung Mulu, un pico cárstico de 2.377 metros de altitud, domina el conjunto del parque. Se han explorado por lo menos unos 295 km. de la red de cuevas del sitio, que ofrecen un espectáculo extraordinario con los millones de salanganas y murciélagos que las pueblan. Destaca entre todas ellas la llamada Cámara de Sarawak, una gruta de 600 metros de largo, 415 de ancho y 80 de altura, que es la mayor cavidad subterránea del mundo descubierta hasta la fecha.

source: UNESCO/ERI
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グヌン・ムル国立公園

生物の多様性とカルスト地形で有名なグヌンムル国立公園はボルネオ島サラワク州に位置し、世界で最も研究されてきた熱帯地域である。5万2864haの公園は17の植物群落のゾーンを有し、3500種もの維管束植物を見せてくれる。特にヤシの種類が豊富で20属109種におよぶ。500万年前に生まれたムル山(2377m)は、カルスト地形のため世界で最も洞窟の多い山といわれている。サラワク洞窟は知られている洞窟のなかでは世界最長である。

source: NFUAJ

Nationaal park Gunung Mulu

Het nationaal park Gunung Mulu is belangrijk vanwege zijn hoge biodiversiteit en karstkenmerken. Het park ligt op het eiland Borneo in de staat Sarawak en is het meest bestudeerde tropische karstgebied ter wereld. Het park van 52.864 hectare bevat zeventien vegetatiezones, met daarin 3.500 soorten vaatplanten. Er zijn uitzonderlijk veel palmsoorten, waarvan 109 soorten in twintig geslachten beschreven zijn. Het park wordt gedomineerd door de Gunung Mulu, een 2.377 meter hoge zandstenen spits. Verder is er 295 kilometer aan grotten ontdekt met daarin miljoenen zwaluwen en vleermuizen. De Sarawak kamer van 600 bij 415 bij 80 meter is de grootste rotskamer ter wereld.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Le Parc national du Gunung Mulu, situé dans l’État malaisien du Sarawak sur l’île de Bornéo, est exceptionnel tant par la richesse de sa biodiversité que par les formes karstiques qu’il abrite. Ce bien est dominé par le Gunung Mulu, un pic gréseux s’élevant à 2,376 m d’altitude, et il s’agit de la région karstique tropicale la plus étudiée du monde. La Formation géologique du Melinau comporte une remarquable concentration de grottes, reflet d’une histoire géologique longue de plus d’1,5 million d’années.

Fortement endémique, le Parc national du Gunung Mulu occupe une importante fonction d’habitat naturel pour une large variété d’espèces végétales et animales – aussi bien de surface que souterraines. Les quelque 52,865 ha du parc comprennent 17 zones de végétation présentant environ 3,500 espèces de plantes vasculaires. Ses espèces de palmiers sont d’une richesse exceptionnelle : avec 109 espèces recensées, issues de vingt genres différents, le parc est l’un des sites abritant le plus grand nombre d’espèces de palmiers au monde. À la fois sanctuaire d’une part non négligeable de la forêt tropicale de Bornéo et foyer d’une grande variété d’espèces, dont de nombreuses espèces endémiques et menacées, les vastes cavités et corridors que forment les grottes permettent d’assister à cet extraordinaire spectacle de la vie sauvage qu’offre la présence de millions de salanganes et de chauves-souris.

Le bien fournit l’une des meilleures illustrations au monde du phénomène d’effondrement de sols karstiques et ouvre des possibilités exceptionnelles à l’étude scientifique des théories sur les origines des faunes cavernicoles. Les gorges profondément encaissées, les rivières sauvages, les montagnes recouvertes de forêt vierge, les pics calcaires spectaculaires, les corridors et l’ornementation des grottes que l’on y trouve forment des paysages sensationnels, un décor stupéfiant sans équivalent possible.

Critère (vii) : Sa forêt primaire remarquable, son terrain karstique, ses montagnes, ses chutes d’eau et la présence des plus grandes grottes du monde font du Parc du Gunung Mulu un domaine d’une extraordinaire beauté naturelle. La Salle du Sarawak, qui est la plus grande cavité souterraine au monde, s’étend sur 600 m de long pour 415 m de large et 80 m de hauteur. Comparée à ses 12 millions de mètres cube de volume et aux 300 m d’envergure de sa voûte d’un seul tenant, toute autre cavité monumentale découverte à ce jour ne peut qu’être éclipsée par cette salle. La Grotte du cerf, avec un diamètre de 120 à 150 m, est le plus large de tous les corridors souterrains connus à ce jour dans le monde, tandis qu’avec 110 km de corridors cartographiés et explorés, le complexe souterrain de Clearwater détient le record de grotte la plus longue d’Asie. De même que certaines des plus grandes grottes du monde, celles-ci recèlent des cas intéressants de rivières tropicales souterraines, de brèches d’infiltration, de zones vadoses et de grottes phréatiques où l’on peut admirer de beaux spécimens de modelés karstiques de toute nature (structures que forment, dans une grotte, les minéraux déposés par l’eau).

Critère (viii) : Le parc illustre remarquablement les changements majeurs qui ont marqué l’histoire de la terre. Trois formations rocheuses de premier ordre s’imposent : la Formation du Mulu, composée de schiste du Paléocène et de l’Éocène ainsi que de grès, qui culmine à 2 376 m au sommet du Gunung Mulu ; la Formation calcaire du Melinau, large d’1,5 km, qui date de l’Éocène supérieur, de l’Oligocène et du Miocène inférieur et culmine à 1 682 m d’altitude dans le Gunung Api ; et la Formation schisteuse de Setap qui forme un affleurement de sommets en pente douce à l’ouest. La surrection majeure intervenue entre la fin du Pliocène et le Pléistocène apparaît nettement dans les 295 km de grottes explorées, sous la forme d’une succession de niveaux souterrains remarquables. La géomorphologie et l’hydrologie de surface et souterraines fournissent des informations importantes concernant l’évolution tectonique et climatique de Bornéo. La séquence de dépôts alluviaux terrestres permet de retracer une part importante du déroulement des cycles glaciaires-interglaciaires : l’étagement de grottes en surrection, qui s’élèvent de 28 m à plus de 300 m au-dessus du niveau de la mer, date d’il y a au moins 2 à 3 millions d’années, ce qui implique des taux de surrection d’environ 19 cm tous les 1 000 ans.

Critère (ix) : Le bien ouvre d’importantes opportunités en termes d’étude scientifique des théories sur les origines des faunes cavernicoles, dont il abrite 200 espèces recensées et notamment de nombreuses espèces troglobies ; il permet également d’observer des manifestations exceptionnelles de processus écologiques et biologiques immuables. Dix-sept zones de végétation ont été identifiées, ainsi que la faune diverse qui leur est associée. Quelque 3 500 espèces de plantes, 1 700 mousses et hépatiques et plus de 4 000 espèces de champignons ont été recensés dans l’enceinte du bien. Il y existe 20 000 espèces d’invertébrés, 81 espèces de mammifères, 270 espèces d’oiseaux, 55 espèces de reptiles, 76 espèces d’amphibiens et 48 espèces de poissons.

Critère (x) : Le bien comporte l’un des échantillons d’espèces florales les plus riches qui puissent se trouver dans une région du monde de taille comparable. Il abonde en espèces botaniques et présente un fort degré d’endémisme, avec notamment l’un des sites comptant le plus grand nombre d’espèces de palmiers au monde. Il occupe par ailleurs une importante fonction d’habitat naturel pour un grand nombre d’espèces, auxquelles il permet ainsi de se maintenir sur place ; la Grotte du cerf abrite à elle seule l’une des plus grandes colonies au monde de chauves-souris à queue libre, Chaerophon plicata, soit environ 3 millions. Cette grotte concentre également le plus grand nombre d’espèces de chauves-souris différentes qu’on puisse trouver au sein d’une même grotte. Plusieurs millions de salanganes (de l’espèce Aerodramus) ont été recensées dans l’un des complexes souterrains, ce qui en fait la plus vaste colonie du monde. Beaucoup d’espèces de la faune locale sont endémiques et 41 espèces figurent sur la liste des espèces menacées.

Intégrité

Les biens sont répartis sur un vaste territoire qui s’élève de 28 mètres d’altitude à 2 376 m environ au-dessus du niveau de la mer et qui présente des pentes et des crêtes escarpées, des promontoires karstiques, des grottes, des rivières bordées de terrasses et de plaines inondables : un tel milieu est propice à utiliser les éléments naturels du paysage comme frontières. Ces limites, bien démarquées, suivent pour la plupart le cours des rivières et ne s’interrompent que sur de courtes portions, au sud-ouest, à l’est et au nord-ouest. Une portion de la limite nord-ouest suit le tracé de la frontière internationale avec l’État du Brunéi.

Le Gouvernement et l’agence chargée de la gestion du bien sont actuellement en train de désigner deux surfaces destinées à agrandir le périmètre du bien au-delà de ses limites actuelles, car la protection globale du secteur est insuffisante en l’état. Le Parc national voisin du Gunung Buda, qui abrite des secteurs très importants en termes de valeur naturelle, sera lui aussi intégré au bien, dont la sécurité et l’intégrité seront ainsi renforcés. Les Gouvernements de Malaisie et du Brunéi collaborent également pour créer ce qui est bel et bien destiné à devenir une zone tampon autour du bien grâce à la Réserve forestière de Labi, au Brunéi, qui jouxte le Parc national du Gunung Mulu. Cette collaboration est le produit de l’Initiative Heart of Borneo (HOB) – toujours en vigueur – dans laquelle sont engagés les Gouvernements de Malaisie, du Brunéi et d’Indonésie.

Les recherches entreprises au sein du parc par des chercheurs à la fois étrangers et locaux ont contribué à fournir une meilleure analyse du bien et de ses ressources. Les informations obtenues aident à la prise de décision et à l’élaboration de directives de gestion. La politique constante du Gouvernement national qui consiste, depuis sa création en 1974, à ne pas permettre d’accéder au parc par la route, permet de limiter de manière considérable les intrusions incontrôlées. Ceci contribue à assurer la continuité de l’entretien et de la protection dont bénéficient l’authenticité et l’intégrité écologique du parc. Il a été confirmé que les terres revendiquées par la population locale se trouvaient hors des limites du bien, ce qui a par conséquent résolu les conflits et problèmes relatifs à l’occupation et à l’exploitation des terres situées dans l’enceinte du bien. Le Gouvernement national a également confirmé qu’il n’avait aucune intention de mettre en œuvre des projets de barrage susceptibles de porter significativement atteinte aux valeurs du bien.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

La protection et la gestion du Parc national du Gunung Mulu, dont l’officialisation et la création remontent à 1974, peuvent s’appuyer pleinement sur le texte de l’Ordonnance sur les Parcs nationaux et les Réserves naturelles de 1998 et sur celui de son appendice législatif, la Réglementation sur les Parcs nationaux et les Réserves naturelles de 1999. L’Ordonnance définit notamment le type d’activités et d’aménagements autorisés dans l’enceinte du parc national, les divers agissements constituant une infraction, les peines encourues, et la procédure à suivre pour le traitement des infractions concernées. La Réglementation précise les directives encadrant la mise en œuvre des dispositions de l’Ordonnance principale : la Partie III (C) de la Réglementation comporte, par exemple, un chapitre spécifique consacré aux mesures de protection et de gestion des grottes.

Étant situé dans l’État du Sarawak, le Parc national du Gunung Mulu dépend en priorité des autorités de cet État pour ce qui relève de sa gestion et de sa protection. Des plans de gestion du bien ont été élaborés et mis en vigueur.

Les infrastructures affectées à la gestion du parc comprennent notamment un siège administratif, des antennes de terrain ainsi qu’un réseau de pistes permettant uniquement d’accéder à quatre « grottes témoins ». Les interventions menées dans le cadre de cette gestion font en sorte de limiter la présence d’interférences humaines dans le système naturel et aident à maîtriser l’impact dû à l’accroissement des flux touristiques. Actuellement, plus de 90% du parc et de 95% des grottes sont fermés à la visite. La seule exception concerne l’accès aux sites à des fins de recherche. Par ailleurs, il existe aussi des restrictions d’accès à quelques grottes fragiles. Le déploiement d’un Plan intégré de développement et de gestion permet d’avoir une maîtrise très rigoureuse des aménagements physiques en termes de sites, d’ampleur, d’échelle et de caractéristiques esthétiques (des projets de terrain), afin d’éviter tout « sur-aménagement ». Il est nécessaire, pour réaliser des aménagements dans l’enceinte du bien, de consulter toutes les parties prenantes concernées et en particulier le Comité spécial du parc au sein duquel siègent des membres des communautés locales ainsi que d’autres parties prenantes.

En termes de gestion du bien, les activités illégales restent l’un des principaux défis. Les poursuites sont diligentées dans le cadre d’un système de coopération avec d’autres structures compétentes de maintien de l’ordre, telles que la Police, les Douanes, la Sécurité aéroportuaire, ainsi que le Centre de la biodiversité du Sarawak pour la protection des ressources du parc. Un volet de surveillance des abords du bien figure dans les plans de fonctionnement annuels. Les propositions d’agrandissement de la superficie du bien, l’officialisation du Parc national du Gunung Buda et la création de la Réserve forestière du Labi sur le territoire du Brunéi sont susceptibles de mettre un frein aux activités illégales et d’aider à empêcher qu’elles ne soient commises dans l’enceinte du bien, tandis que l’incorporation de réserves supplémentaires, si elle était actée, permettrait au bien d’offrir un refuge de plus grande ampleur aux espèces sauvages. La menace que représentent les activités de chasse pratiquées au sein des limites du bien reste également d’actualité. Cette pression cynégétique ne concerne cependant, pour l’essentiel, que les communautés nomades de Penan, qui ont reçu l’autorisation de chasser des espèces ne faisant pas l’objet d’une protection absolue, comme le sanglier par exemple, et uniquement dans le cadre d’une consommation de subsistance.

Les zones forestières situées autour du bien ont subi des coupes et des abattages massifs, qui s’étendent jusqu’au lit des rivières servant dans de nombreux cas à délimiter les frontières du bien : ce phénomène continue à représenter une menace permanente pour l’intégrité et les valeurs naturelles de ce dernier. L’agrandissement du parc, sur une surface totale d’environ 33,000 ha, opposerait un frein supplémentaire aux activités illégales. Mais l’aggravation de l’érosion et l’accumulation de dépôts limoneux qui en découle présentent le risque de modifier significativement l’écologie aquatique. Il est donc nécessaire d’exercer une surveillance des abattages, de même qu’il faut impérativement, compte tenu de ses impacts potentiels, que le phénomène de conversion des forêts jouxtant le bien en plantations de palmiers à huile fasse l’objet d’une attention constante et sans relâche.

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