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Parc national de l’île Cocos

Cocos Island National Park

Cocos Island National Park, located 550 km off the Pacific coast of Costa Rica, is the only island in the tropical eastern Pacific with a tropical rainforest. Its position as the first point of contact with the northern equatorial counter-current, and the myriad interactions between the island and the surrounding marine ecosystem, make the area an ideal laboratory for the study of biological processes. The underwater world of the national park has become famous due to the attraction it holds for divers, who rate it as one of the best places in the world to view large pelagic species such as sharks, rays, tuna and dolphins.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parc national de l’île Cocos

Le parc national de l’île Cocos, situé à 550 km au large de la côte pacifique du Costa Rica, est la seule île du Pacifique tropical oriental possédant une forêt tropicale humide. Son emplacement – au premier point de contact avec le contre-courant nord-équatorial – et la myriade d’interactions entre l’île et l’écosystème marin environnant font de ce parc un laboratoire idéal pour l’étude des processus biologiques. Le monde sous-marin du parc national est devenu célèbre et de nombreux plongeurs le considèrent comme le meilleur endroit au monde pour observer les grandes espèces pélagiques comme les requins, les raies, les thons et les dauphins.

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منتزه جزيرة كوكوس الوطني

يُشكّل منتزه جزيرة كوكوس الوطني، الواقع على مسافة 550 كيلومترا في عرض ساحل كوستاريكا المتوسطي، الجزيرة الوحيدة للمحيط الهادئ الإستوائي الشرقي التي تنعم بغابة إستوائيّة رطبة. وبفضل موقعه عند أوّل نقطة تلاقي مع التيّار البحري الإستوائي الشمالي المضاد وتفاعله بين الجزيرة والنظام البيئي البحري المحيط، أصبح هذا المنتزه مختبراً مثالياً لدراسة العمليّات البيولوجيّة. وقد ذاع صيت عالم ما تحت البحار في هذا المنتزه الوطني الذي يعتبره العديد من الغطّاسين أفضل مكانٍ في العالم من أجل مراقبة الأصناف المحيطيّة الكبيرة مثل سمك القرش والشفنين والتنّ والدلفين.

source: UNESCO/ERI
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科科斯岛国家公园

科科斯岛国家公园距哥斯达黎加太平洋海岸550公里,是热带东太平洋上唯一拥有热带雨林的岛屿,其位置最接近北赤道逆流,又是该岛和周围海洋生态系统全面相互影响的地方,因此这个地区是研究生物进程的理想实验室。公园的海底世界非常著名,吸引了众多的潜水员,因为这里被认为是世界上观看远洋生物的绝佳地点,鲨鱼、鳐鱼、金枪鱼以及海豚等随处可见。

source: UNESCO/ERI
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Национальный парк Остров Кокос

Кокос, лежащий в 550 км от берегов Коста-Рики, является единственным островом в восточной части Тихого океана, который покрыт влажными тропическими лесами. Расположение Кокоса на пути экваториального противотечения, а также разнообразие природных взаимосвязей, связывающих остров и окружающую его морскую среду, делает его идеальным полигоном для исследования биологических процессов. Здешний подводный мир привлекает любителей водных погружений, которые расценивают данный район в качестве одного из лучших в мире мест для наблюдения за крупными морскими обитателями, такими как акулы, скаты, тунцы и дельфины.

source: UNESCO/ERI
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Parque Nacional Isla del Coco

Situada a 550 km del litoral costarricense, la Isla del Coco es la única de la zona tropical del Pacífico Oriental que posee un bosque húmedo tropical. Es un laboratorio ideal para el estudio de los procesos biológicos, debido a su ubicación en el primer punto de contacto con la contracorriente norecuatorial y a sus múltiples interacciones con el ecosistema marino circundante. Los fondos marinos del parque nacional son famosos y muchos submarinistas estiman que son los mejores del mundo para observar especies pelágicas de grandes dimensiones, como tiburones, rayas, atunes y delfines.

source: UNESCO/ERI
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ココ島国立公園

ココ島国立公園はコスタリカの太平洋沿岸より550kmに位置する熱帯東太平洋上の唯一の島嶼であり、湿潤な熱帯雨林に覆われている。この島は島嶼と赤道反流など周辺の海域との無数の相互作用の結果として、生物学上の進化を研究する理想的な実験室となっている。また海面下の世界はサメ、エイ、マグロ、イルカなど外洋性の生物の観察の場として、世界でも最良の地の一つとして知られている。

source: NFUAJ

Nationaal park Cocos eiland

Het nationaal park Cocos Eiland ligt 550 kilometer van de Pacifische kust van Costa Rica en is het enige eiland in de tropische oostelijke Stille Oceaan met een tropisch regenwoud. Het gebied is een ideaal onderzoeksgebied voor de bestudering van biologische processen. Ten eerste omdat het eiland het eerste contactpunt vormt met de noordelijke equatoriale tegenstroom. Ten tweede vanwege de talloze interacties die plaatsvinden tussen het eiland en het omringende mariene ecosysteem. De onderwaterwereld van het gebied is bekend geworden vanwege de populariteit bij duikers. Zij beschouwen de plek als een van de beste plaatsen ter wereld om haaien, roggen, tonijn en dolfijnen te bekijken.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Le parc national de l’île Cocos est situé dans le Pacifique tropical oriental et s’étend sur 202 100 hectares à quelque 530 kilomètres au large de la côte pacifique du Costa Rica. L’île même, « Isla del Coco », également appelée « l’île aux Trésors », est le seul point de repère de la vaste chaîne sous-marine de Cocos. Avec une surface de 2 400 hectares, elle pourvoit aux besoins de la seule forêt tropicale humide sur une île océanique du Pacifique tropical oriental. Les 199 700 hectares restants protègent non seulement divers écosystèmes marins, surtout pélagiques, mais encore les plus grandes variétés de récifs coralliens de tout le Pacifique tropical oriental. Grâce à son éloignement et aux efforts de conservation, le bien qui présente une grande diversité biologique constitue l’un des systèmes marins tropicaux les mieux conservés, reconnu comme destination de première classe pour la plongée sous-marine. Le bien appartient au Couloir marin du Pacifique tropical oriental, réseau marin de conservation qui compte également des biens du patrimoine mondial en Colombie, Équateur et Panama.

La densité de population naturelle du principal gros prédateur indique un état de conservation presque parfait d’un bien qui figure parmi les sites les plus importants du Pacifique tropical oriental pour la protection des grandes espèces pélagiques migratrices, comme le requin- marteau halicorne en danger, le requin soyeux quasi menacé et le requin des Galápagos. De par sa position géographique, l’île océanique d’origine volcanique est le premier point de contact du contre-courant nord équatorial et le point de confluence d’autres courants marins. Cela en fait un centre de dispersion de larves d’espèces marines de différents coins de l’océan Pacifique. Dans sa partie terrestre, le bien atteint un taux d’endémisme remarquable pour des groupes taxonomiques très divers. Il y a, par exemple, trois espèces endémiques d’oiseaux, deux espèces endémiques de poissons d’eau douce et deux espèces endémiques de reptiles. Le parc national de l’île Cocos a une valeur irremplaçable pour la conservation globale car il nous rappelle à quoi ressemblaient certaines parties des océans tropicaux dans le passé lointain. 

Critère (ix): Le bien abrite une mosaïque rare et complexe de milieux terrestres et marins, avec des montagnes couvertes de forêts, des rivières, des cascades, des estuaires, des falaises, des plages de sable et de rochers, des baies et une immense variété de vastes récifs coralliens et de milieux pélagiques. Située à plus de 500 km du continent, l’île océanique est surtout occupée par la forêt tropicale humide et, de 500 m au-dessus du niveau de la mer au point culminant, à 634 m, par la forêt de nuages. L’isolement a favorisé des processus évolutifs terrestres qui ont été à l’origine d’innombrables espèces endémiques dans des groupes taxonomiques très divers, dont plusieurs espèces de vertébrés. La situation géographique au point de contact du contre-courant nord équatorial avec d’autres grands courants marins et les interactions écologiques entre une île isolée et les écosystèmes marins alentour sont d’une importance scientifique majeure. Les courants et l’île affectent les mouvements et la répartition de multiples espèces marines migratrices qui se regroupent pour se nourrir et se reproduire dans les eaux autour de l’île. Le bien sert de centre de dispersion de larves de nombreuses espèces marines qui viennent de tout le Pacifique. Il semble que les îlots et les rochers autour de l’île principale servent aussi d’importantes stations de « toilettage » où se rassemblent les espèces pélagiques pour se faire retirer des parasites par des poissons spécialisés et d’autres espèces. 

Critère (x): La petite île abrite le seul écosystème de forêt tropicale sur une île océanique du Pacifique tropical oriental. Elle compte quelque 70 espèces endémiques de plantes vasculaires et plusieurs animaux endémiques : trois espèces d’oiseaux, deux espèces de reptiles et même deux espèces de poissons d’eau douce. De plus petits rochers autour de l’île servent d’habitats de nidification et de repos à de nombreux oiseaux migrateurs et résidents. La valeur de conservation des principales espèces vient, cependant, de l’habitat marin critique et du rôle conséquent du bien dans la conservation des grandes espèces pélagiques, notamment de plusieurs espèces de requins. Parmi eux se trouvent des agrégations exceptionnelles de requins soyeux et requins-citrons quasi menacés, le requin-renard à gros yeux et le requin des Galápagos vulnérables, le requin-marteau emblématique et en danger, ainsi que le requin de récif et le requin-pointe noire. Parmi quelque 300 espèces de poissons répertoriées figurent d’importantes agrégations de grands poissons pélagiques, comme le requin-baleine et le makaire bleu vulnérables, ainsi que l’espadon-voilier, le broadbill, l’espadon, le makaire-bécune, la raie manta géante et la raie pastenague. Le rorqual bleu et le grand dauphin sont parmi les mammifères marins visitant. 

Intégrité

L’isolement du Parc national de l’île Cocos contribue à la sauvegarde de processus évolutifs sur lesquels reposent la richesse notoire et l’abondance des formes de vie terrestre et marine. Tant que les espèces végétales et animales exotiques envahissantes peuvent être contrôlées, les perspectives de conservation à terre sont prometteuses. Dans les zones marines, les agrégations de grands prédateurs qui incluent mais ne se limitent pas aux nombreuses espèces de requins, démontrent l’intégrité dans une région maritime de pêche intensive. Le bien entier est l’une des rares zones marines d’interdiction de pêche et apporte à ce titre une précieuse contribution à la conservation comme refuge, mais aussi comme nurserie et centre de dispersion de la vie marine – à condition de maintenir la pêche illégale à distance. Beaucoup d’agrégations se forment dans un espace relativement restreint dans le bien, cependant les limites marines négligent les cycles de vie de nombreuses espèces migratrices. Le parc national de l’île Cocos ne peut pas réussir la conservation à long terme d’espèces exploitées en absence de discernement au large du Pacifique tropical oriental et ailleurs. Le facteur critique pour l’intégrité à long terme demande non seulement une gestion adéquate du bien, mais aussi des niveaux de pêche durable à l’extérieur. Le Couloir marin du Pacifique tropical oriental représente, à cet égard, un cadre absolument indispensable pour la coopération internationale. 

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Alors qu’il ne subsiste aucune trace de l’occupation précolombienne, il y a longtemps que les pêcheurs, les pirates, les baleiniers, les équipages des navires de commerce et les expéditions scientifiques utilisent l’île Cocos pour y trouver un abri et se ravitailler en eau fraîche. Parmi les tentatives de colonisation de l’île figure le bref épisode d’un pénitencier, mais toutes ces tentatives ont finalement échoué. Aujourd’hui la présence humaine se restreint à un groupe de personnel de conservation détaché par roulement, de touristes et de chercheurs en visite. Le bien entier est strictement protégé par la loi, appartient à l’État et est géré par le Service des parcs nationaux du Costa Rica, sous la tutelle du Ministère de l’Environnement et de l’Énergie, en coopération avec d’autres institutions gouvernementales et non gouvernementales, comme la “Friends of Cocos Island Foundation” (Fondation des amis de l’île Cocos). L’extraction de ressources marines et toute activité commerciale, industrielle ou agricole sont interdites. Un plan de gestion guide les interventions en mettant l’accent sur la planification de l’usage public et du tourisme, la protection des lieux sensibles, les espèces exotiques envahissantes, la recherche scientifique et la révision de la législation pertinente. Un personnel et des fonds suffisants sont nécessaires pour assurer la qualité des interventions rendues coûteuses du fait de l’éloignement.

À terre, les menaces principales sont les espèces exotiques envahissantes de flore et de faune. Alors qu’il n’existe pas naturellement de mammifères sur l’île, des cerfs, des sangliers, des chats et des rats y ont été introduits avec des effets complexes sur les écosystèmes, bien documentés par la condition des petites îles à travers le monde. Des colons temporaires ont apporté des plantes, comme l’herbe de Guinée et le caféier. Ce dernier a continué depuis lors à envahir le couvert forestier. Une gestion et une surveillance continuelle s’imposent pour éradiquer dans la mesure du possible les espèces exotiques envahissantes et empêcher de nouvelles invasions par l’application de protocoles rigoureux pour tous les visiteurs sur l’île. Dans les eaux, la pêche illégale est commune malgré les efforts des autorités nationales et des organisations non gouvernementales. C’est pourquoi il faut un suivi permanent et un respect des lois, ainsi qu’une sensibilisation à la pêche industrielle. Les activités touristiques autour de l’île, surtout la plongée de loisirs, exigent aussi une surveillance et un contrôle adéquats afin d’éviter de perturber les zones très localisées de fortes agrégations de poissons, ainsi que l’abandon de détritus et autres pollutions causées par les navires et yachts de passage. Suite au phénomène El Niño de 1982/1983, près de 90 % des récifs coralliens du parc national de l’île Cocos sont morts, ce qui rappelle cruellement la manière dont les aires protégées peuvent être affectées par des événements bien au-delà de leurs limites. Enfin, pour l’efficacité d’une conservation à long terme, il faudrait prendre des mesures à une échelle géographique beaucoup plus large. Ces mesures pourraient comprendre des extensions, des zones tampons et, au niveau international, des actions en coordination et en coopération avec d’autres aires marines protégées du Pacifique tropical oriental, y compris les biens du patrimoine mondial de Colombie, d’Équateur et du Panama.

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