Nos derniers articles

Réserve naturelle du Suriname central

Central Suriname Nature Reserve

The Central Suriname Nature Reserve comprises 1.6 million ha of primary tropical forest of west-central Suriname. It protects the upper watershed of the Coppename River and the headwaters of the Lucie, Oost, Zuid, Saramaccz, and Gran Rio rivers and covers a range of topography and ecosystems of notable conservation value due to its pristine state. Its montane and lowland forests contain a high diversity of plant life with more than 5,000 vascular plant species collected to date. The Reserve’s animals are typical of the region and include the jaguar, giant armadillo, giant river otter, tapir, sloths, eight species of primates and 400 bird species such as harpy eagle, Guiana cock-of-the-rock, and scarlet macaw.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Réserve naturelle du Suriname central

Cette réserve naturelle couvre 1,6 million d’hectares de forêt primaire tropicale au centre-ouest du Suriname. Elle protège le haut bassin versant du fleuve Coppename, les sources des fleuves Lucie, Oost, Zuid, Saramaccz et Gran Rio, et contient toute une gamme de reliefs et d’écosystèmes importants pour la conservation en raison de leur état inaltéré. Les forêts de montagne et de plaine abritent une grande diversité de plantes avec plus de 5 000 espèces de plantes vasculaires répertoriées à ce jour. On y trouve des populations viables d’animaux typiques de la région, comme le jaguar, le tatou géant, la loutre géante, le tapir, le paresseux, huit espèces de primates et 400 espèces d’oiseaux comme la harpie, le coq de roche de Guyane et l’ara au plumage écarlate.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

المحمية الطبيعية في سورينام الوسطى

تغطّي هذه المحمية الطبيعية 1.6 مليون هكتار من الغابات المدارية العذراء في الوسط الغربي من سورينام، وهي تحتضن الحوض الأعلى لنهر كوبنيم ومنابع أنهار لوسي وأوست وزويد وساراماكس وغران ريو وتتضمن تشكيلة من التضاريس والأنظمة البيئية التي ينبغي حفظها نظراً لوضعها السليم. وتتضمن غابات الجبال والسهول نباتات متنوعة جداً تتضمن اكثر من 5000 صنف من النباتات القنوية التي تم احصاؤها حتى اليوم، كما تحوي جماعات من الحيوانات النموذجية القابلة للاستمرار في المنطقة كالجاغوار والتاتو الضخم والقندس والتابير والكسلان وثمانية أصناف من الرئيسيات و400 صنف من الطيور كالخفاش وديك الصخور وببغاء الأرة ذات الريش القرمزي.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

苏里南中心自然保护区

苏里南中心自然保护区占地面积为160万公顷,这里生长着苏里南中西部地区所特有的原始热带雨林,对科珀纳默上游和很多河流,吕西河、奥斯特河、泽伊德河、萨拉马卡河和格兰里奥河的源头都起着重要的保护作用,保护区里存在着多种原始地形和生态系统,具有十分显著的保护价值。苏里南中心自然保护区山地森林和低地森林里植物种类繁多,目前发现的维管植物种类已经超过五千种。保护区里还生存有许多当地特有的动物,其中有美洲虎、巨犰狳、大河水獭、貘、树獭和8种灵长类动物,这里还栖息着400多种鸟类,有哈痞鹰、圭亚那动冠散鸟以及深红色金刚鹦鹉等。

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Природный резерват Центрального Суринама

Природный резерват включает 1,6 млн. га девственных тропических лесов в западной и центральной частях Суринама. Сюда входят верховья реки Коппенаме и истоки рек Люси, Ост, Зюйд, Сарамакс, Гран-Рио, а также целый ряд других нетронутых природных участков. В горных и равнинных лесах резервата отмечено огромное флористическое разнообразие – к настоящему времени зафиксировано более 5 тыс. видов сосудистых растений. Животный мир является типичным для региона. Здесь обитают ягуары, гигантские броненосцы, гигантские речные выдры, тапиры, ленивцы, восемь видов приматов, а также 400 видов птиц, к примеру, это гарпия, гвианский скальный петушок, розовый ара.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Reserva Natural de Suriname Central

Situada en el centro-oeste de Suriname, esta reserva abarca 1.600.000 hectáreas de bosque primario tropical. Protege la cuenca alta del curso del Coppename, así como las cabeceras del Gran Río y de los ríos Lucie, Oost, Zuid y Saramaccz. Posee una gama muy variada de relieves y ecosistemas que son de gran importancia para la conservación de la naturaleza, ya que su estado primigenio se ha conservado intacto. Sus bosques de montaña y planicie albergan una gran variedad de especies vegetales, habiéndose catalogado hasta la fecha más de 5.000 plantas vasculares. En la reserva viven poblaciones de animales característicos de la región como el jaguar, el armadillo gigante, el tapir, el perezoso, la nutria gigante, y ocho tipos de primates, así como 400 especies de aves, entre las que figuran el águila arpía, el guacamayo escarlata y el gallo de roca guyanés.

source: UNESCO/ERI
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

中央スリナム自然保護区

中部スリナム自然保護区はスリナム中西部の160万haの原生熱帯雨林からなる。この保護区の役割は、コペナール川の上流の環境の保護から、原生状態を保った地形や生態系の保護にまでおよぶ。その低地熱帯雨林には多様な植物が存在し、現在までほぼ6000種が収集されている。ジャガーやオオアルマジロ、オオカワウソ、バクやナマケモノなどの地域に特有な動物や400種の鳥も見られる。

source: NFUAJ

Centraal Suriname natuurreservaat

Het Centraal Suriname natuurreservaat bestaat uit 1,6 miljoen hectare primair tropisch regenwoud. Het reservaat beschermt het bovenste stroomgebied van de Coppename rivier en de bovenstroom van de Lucie, Oost, Zuid, Saramacca en Gran Rio rivieren. Er zijn verschillende geologische en fysische formaties te vinden, waaronder een aantal granieten inselbergs (eilandbergen) die zo’n 360 meter uitsteken boven het omringende tropische bos. In de bossen zijn tot op heden meer dan 5.000 soorten vasculaire planten verzameld. De dieren in het gebied zijn typisch voor de regio, waaronder de jaguar, het reuzengordeldier, de reusachtige rivierotter, tapirs, luiaards, acht soorten primaten en 400 vogelsoorten.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

La Réserve naturelle du Suriname central a été créée en 1998 pour relier trois réserves naturelles existantes nommées Raleighvallen, Eilerts de Haan et Tafelberg. Grâce à l’ajout de zones importantes dans cet ensemble existant, le bien constitue désormais une zone protégée immense couvrant environ 11% du territoire national. Les 1 592 000 ha se composent essentiellement de forêt tropicale primaire au centre-ouest du Suriname, une partie du bouclier guyanais située dans les limites phylogéographiques de l’Amazonie. La réserve protège le haut bassin du puissant fleuve Coppename, ainsi que les sources d’un certain nombre d’autres rivières importantes, et couvre une large gamme de reliefs, d’écosystèmes et d’habitats. On trouve dans la réserve plusieurs formations géologiques et physiques distinctes, y compris des inselbergs de granit qui s’élèvent jusqu’à 360 mètres au-dessus de la forêt tropicale environnante. Le sommet le plus oriental ou «Tepui » du bouclier guyanais est situé dans la réserve, ainsi que la chaîne de montagnes de Wilhelmina au Sud qui culmine à Juliana Top, le plus haut sommet du Suriname à 1 230 mètres d’altitude.  

Le bien est d’une remarquable valeur pour la conservation en raison de sa grande superficie et de son état de région inhabitée, intacte, où il n’y a pas de chasse. Les forêts de montagnes et de plaines contiennent une grande diversité de plantes avec près de 5 000 espèces de plantes vasculaires répertoriées à ce jour, dont beaucoup sont endémiques. Il y a aussi des zones de forêt marécageuse, de savane et de végétation xérophyte sur les affleurements granitiques. Parmi  les 400 espèces d’oiseaux recensées de la réserve se trouvent la charismatique Harpie féroce, le coq-de-roche de Guyane, et le ara rouge ; on trouve aussi des populations viables de nombreux mammifères typiques de la région, tels que le jaguar, le tatou géant, la  loutre géante de rivière, le tapir de plaine et huit espèces de primates. Une grande partie du bien n’a pas encore été inventoriée et l’étendue réelle de la diversité de la région n’est pas entièrement connue. Des artefacts et des pétroglyphes précolombiens ont été trouvés près des rivières et des ruisseaux dans  différentes parties du bien, ce qui suggère un patrimoine culturel potentiellement important caché dans ce vaste site presque inaccessible.

Critère (ix) : Le bien comprend une diversité significative de topographie et de sols. Le gradient d’altitude, allant de 25m jusqu’au sommet le plus élevé du Suriname à  1 230 m, couvre presque toute la chaîne existante. Ces conditions ont entraîné une extraordinaire variété d’écosystèmes, d’habitats et de  niches écologiques d’importance mondiale pour la conservation. Outre de vastes étendues de forêt tropicale de plaine dense, on trouve des forêts marécageuses, des savanes rocheuses rares et des inselbergs de  granit visuellement superbes, toutes abritant des communautés spécialisées de flore et de faune. Jusqu’à aujourd’hui  cette variation d’écosystèmes a permis aux organismes de se déplacer pour faire face aux perturbations, de s’adapter aux changements et de maintenir l’échange génétique entre les populations dans l’une des rares zones restantes de larges forêts intactes dans la région amazonienne plus vaste, pratiquement exemptes d’impacts  humains directs. Des populations viables de grands prédateurs supérieurs indiquent un état presque vierge, ce qui fait du bien une référence scientifique inestimable pour mieux comprendre la dynamique naturelle des écosystèmes forestiers intacts.

Critère (x) : Le bien contient une étonnante diversité d’espèces végétales et animales, dont beaucoup sont endémiques au bouclier guyanais et vulnérables, menacées ou en voie de disparition au plan mondial. Grâce à sa situation sur ​​le bord oriental du bouclier guyanais précambrien, le bien contient un ensemble distinct d’espèces par rapport au reste de la région du bouclier guyanais.  Quelque 6 000 espèces de plantes ont été recensées dans les inventaires encore incomplets. Parmi les 1 890 espèces connues de vertébrés au Suriname, au moins 65 sont endémiques au  pays et se trouvent probablement dans le site. Beaucoup d’espèces sont endémiques au bien ou même à de petites zones au sein du bien, tels que dans les inselbergs de granit remarquables du point de vue géologique et écologique. Ce vaste site non perturbé est d’une importance majeure pour les populations viables de plusieurs espèces rares telles que le coq-de-roche et la loutre de rivière géante. Les expéditions de recherche révèlent régulièrement des espèces de faune et de flore auparavant inconnues de la science.

Intégrité

Alors que de vastes régions du bouclier guyanais et de l’Amazonie sont en transformation rapide du fait de l’exploitation du bois, de la chasse, de  l’exploitation minière et des établissements humains, la Réserve naturelle du Suriname central peut encore être considérée comme une zone de conservation intacte à grande échelle. Elle reste pour la plupart inaccessible, non perturbée par l’activité humaine, et maintient bien conservée une grande  diversité d’écosystèmes et d’espèces végétales et animales, avec un degré notable d’endémisme. L’inaccessibilité de la propriété offre une efficace – si non officielle – « zone tampon » de près de 100 miles (160 km) dans presque toutes les directions. Les écosystèmes du bien sont intacts et suffisamment étendus pour inclure des populations entières et viables et des communautés interdépendantes de flore et de faune. Jusqu’ici le bien a été protégé par son éloignement, mais celui-ci a eu aussi pour effet de ralentir les activités de conservation. Alors que les pressions du développement s’intensifient autour de la réserve, il est probable qu’à l’avenir, des menaces se fassent sentir susceptibles d’affecter les processus écologiques et biologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes et des communautés terrestres et d’eau douce de plantes et d’animaux.

Eléments requis en matière de gestion et de protection

Les aires protégées antérieures au bien actuel ont été mises en place dans les années 1960 et plus tard rassemblées et modifiées de façon substantielle en 1998, lorsque la grande Réserve naturelle du Suriname central, entièrement détenue par l’État, a été créée. La législation principale est la loi sur la protection de la nature du Suriname de 1954 qui interdit toute activité risquant d’avoir des impacts négatifs sur l’intégrité des réserves naturelles. Selon cette loi, le chef du Service des forêts du Suriname (LBB) est responsable de la gestion de toutes les réserves naturelles et traite toutes les questions relatives à la conservation de la nature, y compris l’application de la loi. La gestion opérationnelle de la propriété est confiée à la Division de la Conservation de la Nature (NB) du Service des forêts du Suriname, qui est assisté par la Fondation pour la conservation de la nature au Suriname (STINASU), une organisation semi-gouvernementale axée sur le tourisme de nature et la recherche, en appui des efforts menés  dans les zones protégées du Suriname. Un plan de gestion pour l’ensemble du bien doit être établi pour des périodes de cinq ans et précisé par les plans opérationnels. Des plans complémentaires de développement sont souhaitables à moyen et long terme. Bien qu’il n’y ait pas d’habitants permanents dans le site,  la consultation des communautés qui dépendent des ressources locales aux alentours est nécessaire. Selon certains observateurs, des communautés de Marrons, descendants d’esclaves et les communautés autochtones des Trio peuvent avoir été affectées par la création de la Réserve naturelle du Suriname central.

L’un des défis pour cette Réserve naturelle isolée du Suriname central est la pénurie de ressources et de capacités. Cela risque de devenir plus grave si le scénario prévu de pression croissante sur les ressources du bien se réalise.  Pour développer les capacités nécessaires et assurer le financement à long terme, le gouvernement du Suriname a uni ses forces avec des organisations de conservation internationales et des institutions multilatérales. Des stratégies de financement diversifiées sont nécessaires pour assurer des fonds au-delà de la durée des projets individuels. Le tourisme est à ses débuts avec un certain potentiel pour des interventions localisées à proximité de quelques pistes d’atterrissage permettant l’accès, mais il est peu probable qu’il puisse contribuer de manière significative à couvrir les coûts de gestion. Les défis les plus graves à long terme viennent sans aucun doute des riches ressources minières et forestières à l’intérieur et à proximité du bien. Plusieurs concessions minières et forestières exploratoires ont été accordées au nord, à l’est et à l’ouest du site. Des activités de prospection de l’or existent à la pointe nord du site et un grand dépôt de bauxite a été confirmé dans les collines Bakhuis à l’ouest de la réserve. Il convient de procéder à une évaluation et une planification approfondies pour assurer que le développement futur sera géré de façon à éviter des effets incompatibles avec le statut de patrimoine mondial. Une zone tampon pourrait aider à équilibrer conservation et développement dans les zones sensibles à proximité du bien.

© UNESCOhttps://whc.unesco.org/fr/list/1017″>Le Centre du Patrimoine mondial. Tous droits réservés.

Afficher Masquer les points

Partagez votre avis