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Province de Toamasina

Tamatave est une province de Madagascar.

Mahanoro : Au sud de la province de Toamasina, cette petite ville côtière d’environ 40 000 habitants ne dispose pas de port maritime, mais c’est l’important port fluvial pour toute la navigation des bateaux brousse qui font la liaison avec Mananjary, plus au sud. Ici on les appelle « katakataka » pour illustrer le bruit de leurs moteurs. C’est de là que vous pouvez visiter le canal des Pangalanes dans sa partie la plus vivante (nombreux villages) et riche en faune et flore.

Canal des Pangalanes

C’est un long canal côtier qui s’étire à l’est sur 665 km de Toamasina au nord à Farafangana au sud. Il est séparé de l’océan par une mince frange de terre et de sable. Son creusement, ordonné par le général Galliéni en 1896, inauguré en 1901, a consisté à mettre en relation des zones de marécages éparses, des lagunes et des lacs afin de réaliser un ensemble navigable pour le transport des marchandises vers le sud, et celui des fruits, légumes, riz, épices vers le port de Toamasina. C’est toujours un axe commercial important où l’on croise des bateaux (chalands) chargés à bloc de marchandises et de passagers qui voyagent entassés, mais également des pirogues de pêcheurs. Un dédale de petits canaux annexes propulse le visiteur dans une végétation luxuriante parsemée d’îlots. A l’extrémité nord du canal se trouve Toamasina, anciennement Tamatave et «port aux prunes», principal port du pays qui draine toutes les productions de la région (café, vanille, litchis, bois, minerai, girofle …) transitant par le canal, par le cabotage en mer, le chemin de fer et la route.

Une partie du canal n’est plus navigable aujourd’hui, abandonnée aux jacinthes d’eau qui ont colonisé la zone entre Vatomandry et Mahanoro.

Bien que la partie du canal la plus connue des touristes et des agences se situe au nord, entre Toamasina et Andevoranto, car les grands lacs sont équipés depuis le premier président Tsiranana d’une hôtellerie confortable, c’est la zone médiane-sud qui nous plait le plus. Elle offre une découverte d’un Madagascar enclavé, sans route, et pour lequel entre Mahanoro et Mananjary … Le seul moyen de se déplacer reste le canal, même si son état est parfois critique. Dans cette partie du canal (la plus utilisée par les populations locales), le liseré silencieux bleu-nuit du canal encadré par les roseaux, papyrus et Alokasias (oreilles d’éléphants), ravenalas majestueux répondent aux fracas sonores des vagues de l’océan indien qui s’écrasent sur la côte sableuse dangereuse (baïnes et requins) que les gens redoutent. Les villages vivent d’une culture de riz (inondé) et des plantations d’épices (girofle, cannelle, poivre, café, vanille) qu’ils vendent en les transportant par pirogues et bateau-brousse aléatoires.

C’est aussi la «côte des cyclones» qui balaient 3-4 fois par an cette région en ravageant les habitations fragiles, les quelques équipements (santé-école-énergie) qui fonctionnent encore à 20% …car cette région est oubliée de tous.

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