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Ancienne ville de Bosra

Ancient City of Bosra

Bosra, once the capital of the Roman province of Arabia, was an important stopover on the ancient caravan route to Mecca. A magnificent 2nd-century Roman theatre, early Christian ruins and several mosques are found within its great walls.

La description est disponible sous licence http://whc.unesco.org/fr/licences/6″>CC-BY-SA IGO 3.0

Ancienne ville de Bosra

Jadis capitale de la province romaine d’Arabie et importante étape sur l’ancienne route caravanière de La Mecque, Bosra conserve, enserrées dans ses épaisses murailles, un magnifique théâtre romain du IIe siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieurs mosquées.

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مدينة بصرى القديمة

شكّلت هذه المدينة قديماً عاصمة المقاطعة الرومانية العربية ومحطة هامة في طريق القوافل القديمة الى مكة. وقد حافظت داخل أسوارها السميكة على مدرّج روماني رائع يعود الى القرن الثاني، ناهيك عن آثار من المسيحية الأولى وعدد من المساجد.

source: UNESCO/ERI
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布斯拉古城

布斯拉古城曾是古罗马阿拉伯省的首府,是通往麦加的沙漠商队路线上一个重要的中途站。在布斯拉城墙中保存着一座公元2世纪的富丽堂皇的古罗马剧场、早期基督教的遗迹和几座清真寺。

source: UNESCO/ERI
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Старый город в Босре

Босра, бывшая одно время столицей древнеримской провинции Аравия, служила важным местом остановок караванов на древнем пути в Мекку. Внутри кольца его протяженных стен обнаружены великолепный древнеримский театр II в., руины раннехристианских памятников и несколько мечетей.

source: UNESCO/ERI
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Ciudad vieja de Bosra

Antigua capital de la provincia romana de Arabia e importante etapa de la ruta de las caravanas que conducía a La Meca, Bosra conserva en el recinto de sus sólidas murallas un magnífico teatro romano del siglo II, vestigios arqueológicos paleocristianos y varias mezquitas.

source: UNESCO/ERI
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古代都市ボスラ

source: NFUAJ

Oude stad van Bosra

Bosra was een belangrijke tussenstop op de oude pelgrims- en handelsroute naar Mekka. Het was ooit de hoofdstad van de Romeinse provincie Arabië. Binnen de grote muren van de oude stad zijn een prachtig 2e-eeuws Romeins theater, vroegchristelijke ruïnes en verschillende moskeeën te vinden. Het theater – waarschijnlijk gebouwd onder de heerschappij van Trajanus – is het enige monument van dit type, met de bovenste galerij in de vorm van een overdekte zuilengang die volledig bewaard is gebleven. Bosra telde vroeger 80.000 inwoners, vandaag de dag is het nog slechts een dorp. Maar wel een van opvallende schoonheid.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Le nom de Bosra est cité dans les précieuses tablettes de Tell el-Amarna en Égypte, qui datent du XIVe siècle av. J.-C. et représentent la correspondance royale échangée entre les pharaons et les rois phéniciens et amorites. Cette ville est devenue la capitale du Nord du royaume nabatéen. En 106, une nouvelle ère s’ouvrit pour la ville lorsqu’elle qui fut intégrée à l’Empire romain.

Alexandre Sévère donna à Bosra le titre de Colonia Bostra, pour laquelle Philippe l’Arabe fit spécialement frapper monnaie. Au cours de la période byzantine, Bosra joua un grand rôle de marché frontalier où venaient s’approvisionner les caravanes arabes. Ses évêques prenaient part au Concile d’Antioche. Bosra est la première ville byzantine à tomber aux mains des Arabes en 634, lors de la phase de l’expansion islamique.

Aujourd’hui, Bosra est un site archéologique majeur où se côtoient des ruines de l’époque romaine, byzantine et musulmane. La ville possède aussi des monuments nabatéens et romains, des églises chrétiennes, des mosquées et des madrasas.

Son monument le plus caractéristique est le Théâtre romain du IIe siècle, bâti probablement sous Trajan, qui a été intégralement conservé. Il a été fortifié entre 481 et 1251. La mosquée d’Omar est l’une des plus anciennes et des plus célèbres mosquées de l’histoire islamique encore existantes et la madrasa Jâmi’ Mabrak an-Nâqua, l’une des plus célèbres de l’Islam. Quant à la cathédrale de Bosra, c’est un monument d’une importance considérable dans les annales des débuts de l’architecture chrétienne.

Bosra est restée environ 2500 ans habitée et presque intacte. Nabatéens, Romains, Byzantins et Omeyyades ont tous laissé des vestiges dans la ville, qui est un musée à ciel ouvert associé à des épisodes significatifs de l’histoire des idées et des croyances.

Critère (i) : Le théâtre romain du IIe siècle, exceptionnellement intact et complet avec sa galerie supérieure, a été intégré à des fortifications plus tardives pour créer une puissante citadelle gardant la route de Damas, constituant ainsi une réalisation architecturale unique. Les vestiges de la basilique du VIe siècle, des martyrs Sergios, Bacchos et Leontios, devenue la cathédrale de Bosra, représentent un exemple extrêmement significatif d’église à plan centré qui a marqué l’évolution des premières formes architecturales d’églises. La mosquée d’Omar, restaurée en 1950, est l’une des rares constructions du 1er siècle de l’Hégire conservés en Syrie. Quant à la madrasa Jâmi’ Mabrak an-Nâqua, c’est l’une des plus anciennes et des plus célèbres de l’Islam.

Critère (iii) : De cette ville qui compta autrefois 80 000 habitants, il reste aujourd’hui d’importants vestiges de bâtiments nabatéens, romains, byzantins et omeyyades. Ces ruines, ainsi que les principaux monuments mentionnés au titre du critère (i) ci-dessus, apportent un témoignage exceptionnel sur les civilisations passées qui les ont créés.

Critère (vi) : Pour l’Islam, Bosra est associée à un épisode important de la vie du prophète Mahomet qui se serait rendu à Bosra par deux fois. C’est à la fin de son premier séjour que le moine Bahira aurait indiqué que Mahomet allait devenir prophète.

Intégrité (2009)

L’ancienne ville de Bosra est un site archéologique habité dont les vestiges ont beaucoup souffert à la fin du XIXe siècle. Néanmoins, l’importance du tissu urbain initial subsistant – notamment des monuments des périodes nabatéenne, romaine, byzantine et omeyyade -, confère au site un haut degré d’intégrité. Les habitants du village qui s’est développé parmi les ruines sont réinstallés à l’extérieur du bien. Il conviendrait de définir et de gérer une zone tampon pour protéger ce lieu.

Authenticité (2009)

Les monuments les plus caractéristiques qui subsistent à Bosra témoignent de la Valeur universelle exceptionnelle du site. Leur cadre pose cependant des problèmes car un village moderne s’est développé au milieu des ruines. Une politique de réinstallation mise en place par la Direction générale des Antiquités et des Musées (DGAM) permet à la plupart des familles d’emménager dans de nouvelles maisons à l’extérieur de l’enceinte de la vieille ville. À terme, la vieille ville sera à nouveau abandonnée pour devenir une ville morte qui renaîtra en musée de plein air.

Besoins en matière de protection et de gestion (2009)

Le bien est protégé par la loi 222 sur les Antiquités, telle qu’amendée en 1999. Il ne possède pas de plan de gestion et des problèmes de conservation se posent en raison de différends avec la communauté et d’absence de fonds et de ressources techniques ainsi que du manque de main-d’œuvre qualifiée. La Direction générale des Antiquités et des Musées tente de résoudre ces problèmes avec l’aide d’institutions nationales et internationales, et d’experts étrangers.

Le gouvernement syrien a récemment lancé un projet de plan directeur pour faire reconnaître l’importance du site et superviser l’utilisation future de la ville de Bosra. Un Comité de protection a été établi en 2007 pour soutenir ce projet.

La Direction générale des Antiquités prépare un cahier des charges pour la mise en œuvre d’un système d’information géographique (SIG) sur le site ; le projet a démarré en 2009 et durera un an. Il conviendrait de protéger le cadre du bien en créant une zone tampon définie et approuvée d’un commun accord.

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