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Parc national de Chitwan

Chitwan National Park

At the foot of the Himalayas, Chitwan is one of the few remaining undisturbed vestiges of the ‘Terai’ region, which formerly extended over the foothills of India and Nepal. It has a particularly rich flora and fauna. One of the last populations of single-horned Asiatic rhinoceros lives in the park, which is also one of the last refuges of the Bengal tiger.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Parc national de Chitwan

Au pied de l’Himalaya, Chitwan est l’un des rares vestiges non perturbés de la région du « Terai » qui s’étendait sur les piémonts de l’Inde et du Népal. La flore et la faune y sont très denses. Il abrite une des dernières populations de rhinocéros asiatique à une corne et constitue également l’un des derniers refuges du tigre du Bengale.

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منتزه جتوان الملكي الوطني

تُعتبر محمية جتوان التي تقع في أسفل جبال الهملايا، من الآثار النادرة التي لم يتمّ تخريبها في منطقة تيراي التي تمتد على السهول الواقعة في سفوح جبال الهند والنيبال. كما ان تشكيلة النباتات ومجموعة الحيوانات المتواجدة فيها كثيفة وغنية. اذ تأوي إحدى آخر مجموعات وحيد القرن الآسيوي الذي يتميَّز بقرنه الوحيد. كما تشكّل أحد الملاجئ الاخيرة للنمر البنغالي.

source: UNESCO/ERI
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奇特旺皇家国家公园

在喜马拉雅山脚下,奇特旺是德赖地区少数几个未遭到破坏的历史遗迹之一,它曾一直延伸到印度和尼泊尔的山脉丘陵地带。公园里拥有丰富的动植物群,有珍稀的独角亚洲犀牛,也是孟加拉虎的最后避难所。

source: UNESCO/ERI
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Национальный парк Ройал-Читаван

У подножий Гималайских гор расположен парк Читаван, включающий последние площади, занятые ландшафтом «тераи», – заболоченных джунглей, которые прежде были весьма широко представлены в гималайских предгорьях в Индии и Непале. Парк отличается очень богатой флорой и фауной. Здесь обитает одна из нескольких уцелевших популяций однорогого индийского носорога. Это также одно из последних убежищ бенгальского тигра.

source: UNESCO/ERI
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Parque Nacional de Royal Chitwan

Situado al pie de la cordillera del Himalaya, este parque es uno de los raros vestigios intactos de la región de piedemontes del Terai, que se extiende por los territorios de la India y Nepal. Su flora y fauna son de gran riqueza. El sitio alberga una de las pocas poblaciones subsistentes del rinoceronte asiático de un solo cuerno y es uno de los últimos refugios del tigre de Bengala.

source: UNESCO/ERI
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ロイヤル・チトワン国立公園

source: NFUAJ

Nationaal park Chitwan

Chitwan ligt aan de voet van de Himalaya. Het is een van de weinige intact gebleven resten van de regio ‘Terai’ die zich vroeger uitstrekte over de uitlopers van de Himalaya in India en Nepal. Het heeft een bijzonder rijke flora en fauna. Een van de laatste populaties van enkel-gehoornde Aziatische neushoorns leeft in dit park, dat ook een van de laatste toevluchtsoorden van de Bengaalse tijger is. Het Nationaal park Chitwan is in 1973 opgericht en ligt in het centraal-zuidelijke Terai van Nepal. Het park beslaat een oppervlakte van 93.200 hectare en strekt zich uit over vier districten: Chitwan, Nawalparasi, Parsa en Makwanpur.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Niché au pied des Himalayas, Chitwan se caractérise par une flore et une faune particulièrement riches, il héberge l’une des dernières populations de rhinocéros unicornes d’Asie et constitue également l’un des derniers refuges du tigre du Bengale. Le parc national de Chitwan (PNC), créé en 1973, est le premier parc national du Népal. Situé au sud du Terai central au Népal, il s’étendait initialement sur les contreforts de l’Himalaya. Ce bien couvre une superficie de 93200 hectares répartis sur quatre districts : Chitwan, Nawalparasi, Parsa et Makwanpur.

Le parc est l’un des rares vestiges des écosystèmes naturels de la région du Terai, il couvre une plaine subtropicale enserrée entre deux vallées fluviales orientées est-ouest au pied de la chaîne de Siwalik de l’Himalaya externe. La zone centrale est comprise entre les rivières Narayani (Gandak) et Rapti au nord et la rivière Reu et la frontière internationale avec l’Inde au sud, elle s’étend aux collines de Sumeswar et Churia, aux collines de Dawney à l’ouest de la Narayani et longe la réserve de faune à l’est. En 1996, une zone de 75000 hectares entourant le parc, composée de forêts et de terres privées, a été déclarée zone tampon. En 2003, Beeshazar et les lacs inclus dans la zone tampon ont été déclarées zone humide d’importance internationale au titre de la Convention de Ramsar.

Critère (vii) : Avec son paysage grandiose, sa végétation luxuriante et les Himalayas en toile de fond, le parc est un domaine d’une rare beauté. Les collines couvertes de forêts et les paysages fluviaux variés contribuent à faire de Chitwan l’une des régions les plus belles et les plus attrayantes des basses terres du Népal. Situé dans une vallée fluviale, et doté d’un paysage caractéristique avec des falaises abruptes sur les versants sud et une mosaïque de forêts alluviales et de prairies en bordure des fleuves, Chitwan est l’un des pôles touristiques les plus fréquentés de la région.  Il comprend la rivière Narayani ou Gandaki, la troisième du Népal, qui prend sa source dans le haut Himalaya et se jette dans le Golfe du Bengale, offrant au regard des paysages spectaculaires et des terrasses alluviales composées de strates de roches et graviers.

Le bien comprend deux sites religieux réputés : Bikram baba à Kasara et l’ashram de Balmiki à Tribeni, deux lieux de pèlerinage pour les régions voisines et l’Inde. Il est également le territoire de la communauté autochtone Tharu, implantée dans la région depuis des siècles et réputée pour leurs pratiques culturelles originales.

Critère (ix) : Le Parc national de Chitwan comprend l’un des spécimens les plus étendus et les moins perturbés de forêt de sal et des espèces associées, constituent ainsi un exemple rare d’évolution biologique grâce à sa concentration exceptionnelle de faune et de flore indigènes propres aux écosystèmes du Siwalik et du Teraï intérieur. Le bien comprend le fragile écosystème des collines de Siwalik et notamment certaines de ses manifestations les plus récentes, ainsi que des plaines alluviales illustrant les phénomènes géologiques en cours. Ce dernier vestige des écosystèmes naturels du Teraï n’a subi que peu d’impact de la part des populations qui dépendent des ressources traditionnelles, comme la communauté indigène Tharu, qui vit à l’intérieur du parc et alentour.

Critère (x) : La combinaison de plaines et forêts alluviales offre un habitat idéal au grand rhinocéros unicorne et le bien héberge d’ailleurs la deuxième plus grande population de cette espèce dans le monde. Il constitue également un habitat de choix pour le tigre du Bengale et favorise l’existence d’une population source viable de cette espèce menacée. La diversité des espèces est extrêmement riche ; le parc héberge 31% des mammifères, 61% des oiseaux, 34% des amphibiens et reptiles et 65% des poissons recensés au Népal. Le parc est en outre connu pour avoir l’une des plus fortes concentrations d’oiseaux au monde avec plus de 350 espèces, il est par ailleurs reconnu comme l’un des points chauds de la biodiversité déclarés par Conservation International et figure au nombre des écorégions Global 200 du WWF.

Intégrité

Le bien comprend une quantité suffisante de biodiversité représentative de l’écosystème du Teraï central-Siwalik et, si l’on y ajoute la Réserve de vie sauvage de Parsa adjacente, il constitue l’exemple le plus vaste et le moins perturbé de forêt de sal et des communautés associées du Teraï. On y trouve principalement les  écosystèmes suivants : le Siwalik, la forêt subtropicale caduque et des écosystèmes fluviaux et de prairies. Le parc protège également le bassin hydrographique des fleuves situés dans son périmètre. Ses limites sont bien définies. Son intégrité écologique a été renforcée par l’adjonction de la Réserve de vie sauvage de Parsa sur sa bordure est et par la définition d’une zone tampon autour du parc, qui, bien que ne faisant pas partie intégrante du périmètre inscrit, offre une protection supplémentaire et des biotopes importants.

Les valeurs de patrimoine mondial du parc ont été rehaussées avec l’augmentation de la population du grand rhinocéros unicorne et du tigre du Bengale (les rhinocéros sont passés de 300 dans les années 80 à 503 en 2011 et les tigres, de 40 adultes reproducteurs dans les années 80 à 125 en 2010). Bien qu’aucune modification importante de l’écosystème naturel n’ait été observée au cours des dernières années, les biotopes fluviaux et les prairies ont été envahis par des espèces invasives comme le Mikania micrantha.

Le braconnage du rhinocéros unicorne -espèce en voie de disparition- pour le commerce illégal de sa corne, reste une menace préoccupante pour les autorités du parc  en dépit des efforts considérables qu’elles déploient pour la protection de celui-ci. Le commerce illégal de parties du tigre et le vol de bois risquent également d’avoir un impact sur l’intégrité du parc. La dépendance traditionnelle des populations locales envers les ressources de la forêt est bien contrôlée et n’a pas eu d’incidence négative sur le bien. Le conflit entre l’homme et la vie sauvage reste une menace et un problème important qui est traité notamment par des systèmes d’indemnisation dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la zone tampon.

Éléments requis en matière de protection et de gestion

Le Parc national de Chitwan a une longue histoire de protection qui remonte au début des années 1800. Il est classé et protégé dans le cadre de la Loi de conservation des parcs nationaux et de la vie sauvage de 1973. L’armée népalaise est déployée dans le parc depuis 1975 pour en assurer la protection. De plus, le Règlement du Parc national de Chitwan de 1974 et le Règlement pour la gestion de la zone tampon de 1996 assurent une protection efficace des ressources naturelles en associant notamment la population à la conservation et en accordant des avantages socio-économiques aux populations qui résident dans la zone tampon. Le Parc national de Chitwan est donc un exemple exceptionnel de partenariat gouvernement-communauté pour la conservation de la biodiversité.

La gestion du bien est d’un haut niveau de qualité et le Gouvernement du Népal a montré qu’il reconnaissait la valeur du parc en investissant des ressources importantes dans sa gestion. Les activités de gestion sont guidées par le Plan de gestion, qui est destiné à être revu et mis à jour régulièrement afin de veiller à ce que les principaux problèmes de gestion se voient accorder le traitement adéquat. Le premier Plan de gestion quinquennal (1975-1979) du parc national de Chitwan (PNC) a été élaboré en 1974, puis complété par un plan pour 2001-2005 qui inclut la zone tampon et instaure trois zones de gestion. Le plan suivant pour 2006-2011 couvre le parc et sa zone tampon et modernise la conservation et la gestion du bien. La sauvegarde de l’intégrité à long terme du parc sera assurée en poursuivant la stratégie actuelle de protection, en l’améliorant en fonction des besoins et en gardant intact l’habitat des espèces sauvages grâce à une gestion s’appuyant sur des méthodes scientifiques. Les conflits entre l’homme et la vie sauvage continueront à être abordés dans le cadre de la mise en œuvre effective du programme de la zone tampon.

L’écosystème aquatique du parc a été menacé par une pollution due à des sources ponctuelles ou diffuses, notamment à proximité immédiate de la rivière Narayani. Tous les acteurs concernés conjuguent leurs efforts pour maîtriser la pollution. Le principal souci de l’autorité de gestion est de préserver l’équilibre délicat entre la conservation et les besoins essentiels des populations alentour. Elle doit également résoudre les problèmes liés à l’augmentation du volume du trafic routier sur le pont de Kasara, à la construction d’un pont sur la rivière Reu et à la ligne souterraine qui approvisionne en électricité les habitants de la vallée de Madi.

Le nombre important de visiteurs et l’entretien des équipements nécessaires demeurent un problème récurrent pour les gestionnaires. Le parc est l’une des destinations touristiques les plus prisées du Népal, car, dans ce paysage spectaculaire, on peut y voir facilement des animaux sauvages. Les retombées économiques engendrées par les visites sont importantes. Les équipements pour l’accueil des touristes sont un modèle du genre et de nombreux efforts sont déployés pour les garder à niveau. Le braconnage d’animaux et d’espèces végétales sauvages demeure un problème important et constitue la principale menace pesant sur de nombreuses espèces et populations hébergées dans le parc. Bien que des efforts importants aient déjà été déployés pour appliquer les règlements et empêcher le braconnage, des efforts soutenus restent nécessaires pour résoudre ce problème.

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